C A V E R N A U T E S

Une expérience en recherche-création


9 AOÛT


Le programme prévu aujourd’hui consistait à réinstaller l’lélectronique embarquée sur les Cavernautes, afin de les faire voler de façon autonome. Malheureusement, des pluies diluviennes, résultant des nuages de traîne de l’ouragan Debby, ont entraîné une importante élévation du niveau de l’eau dans la caverne (plus de 130 cm)  et submergé toutes les caméras. Une seule est restée fonctionnelle. Elle retransmet les images prises sous l’eau, et l’hydrophone, qui, lui, n’est aucunement dérangé par l’eau, retransmet en direct les sons qu’Il capte. Le niveau de l’eau est devenu suffisamment élevé pour présenter un danger réel à notre équipe d’assistants spéléologue ; la distance entre la surface et le plafond de la caverne s’est dangereusement réduite, et ne laisse de toutes façons aucun espacée vol pour les Cavernautes, qui ont dû être déplacés en une section plus haute pour éviter d’être abîmés par les rugosités du plafond. Le travail a dû être interrompu pour la journée, et toute l’équipe espère que  les lieux redeviennent rapidement accessibles.





Fig. 1 - Le niveau de l’eau dans la caverne a tellement monté que les Cavernautes n’ont plus la place de voler. Il a fallu les remorquer vers une zone plus haute afin de les mettre en sécurité.

Fig. 2,3,4,5 - Les trois caméras fixes dans la caverne ont été submergées. Une seule réussit encore à fonctionner et transmet des images prises depuis sous la surface de l’eau.

Fig. 5 et 6 -  Les kayaks amarrés à l’entrée de la zone aquatique, qui normalement pendent verticalement, se redressent progressivement sous l’effet de l’eau qui monte.

Fig. 7 - Jorge et Louis, sut leur kayak, profitent de l’étroit espace qui subsiste entre la surface de l’eau et le plafond pour sortir rapidement de la caverne, avant que le passage ne devienne impossible.

Fig. 8 -  Rendus trop près du plafond, les Cavernautes risquaient de se déchirer, c’est pourquoi il a fallu les remorque dans une zone plus haute.

Fig. 9 -  En comparant cette image avec la Fig. 9 de la page « Premières Explorations » (en vignette), on réalise avec quelle rapidité le niveau de l’eau a monté en moins de 24 heures.